Une cause de consultation en médecine esthétique s’avère être l’apparition progressive chez un patient, de tâches blanches cutanées de taille variable, au niveau de différentes zones du corps qui ne semblent pas disparaître spontanément.
Si une cause n’est pas immédiatement identifiable, Il faut dès lors penser à un vitiligo. Ces taches sont causées par une « dépigmentation » plus ou moins importante, c’est-à-dire la disparition fonctionnelle ou physique, totale ou partielle des mélanocytes, les cellules responsables de la couleur de la peau.
Le vitiligo n'est ni contagieux, ni douloureux mais est surtout gênant sur le plan esthétique avec un impact très négatif sur la qualité de vie des personnes atteintes. |
L’origine de la pathologie est apparemment plurifactorielle mais pourrait être d’origine auto immune, c’est pourquoi il faut systématiquement rechercher d’autres pathologies auto immunes en particulier au niveau de la thyroïde
Chez un même patient il est rare que toutes les taches soient à un même stade évolutif. Il existe 3 grands stades de la pathologie, avec un stade III très souvent résistant au traitement médical
Traitement
Les traitements médicaux sont de différents types mais ont tous, pour objectif de stimuler la multiplication des mélanocytes encore présents au niveau de l’épiderme et des poils et par ce biais d’obtenir une re-pigmentation. On combine souvent plusieurs types de traitements médicamenteux qui sont à adapter en fonction de la situation clinique.
Néanmoins, Il est fortement recommandé d’associer à ces traitements médicamenteux des séances de Photothérapie (LED). La photothérapie permet d’exposer la zone à traiter à plusieurs types de lumières ayant chacune des vertus spécifiques selon un protocole particulier. Le tout peut s’avérer fort utile. Rappelons que la photothérapie est indolore et peut s’utiliser toute l’année.
On peut enfin compléter la prise en charge durant le printemps et l’été avec une exposition modérée (10 à 15 minutes) au soleil sans crème de protection en évitant les heures les plus chaudes.
L’atténuation des frictions mécaniques sur la peau et de l’absence d’un état dépressif ou de stress permanent vont concourir également à une meilleure efficacité des traitements.
L’évolution de la pathologie est souvent imprévisible, c’est pourquoi il faut revoir le patient chaque fois qu’une nouvelle poussée survient.
Pour plus d'information : www.docvadis.fr/francois-prunieras