C'est le onzième Baromètre réalisé par Odoxa pour MNH GROUP, Orange Healthcare et l’ASIP-Santé, avec le concours scientifique de la chaire santé de Sciences Po et en partenariat avec le Figaro Santé et France Inter. Pour ce sondage, c'est la thématique des « nouveaux usages en santé » qui est abordé en interrogeant comme toujours à « 360 degrés » (en miroir) toutes les populations concernées par le sujet, c’est à dire :
L’ensemble des Français
Et, en comparaison, les Européens et les Canadiens
Les médecins (en miroir avec les patients)
Les directeurs d’hôpitaux
1) Fierté et satisfaction encore apparentes : parmi les grands pays testés, la France est le pays jugé le plus performant en matière de soins, que ce soit par les Français, les médecins ou les directeurs d’hôpitaux. D’ailleurs, les trois-quarts des patients disent être satisfaits de leur dernière expérience à l’hôpital…
2) Mais pourtant, ces bons résultats apparents masquent une situation préoccupante : tous les indicateurs (satisfaction, image, perception du parcours de soin…) se dégradant très fortement et très rapidement
1) D’abord, « objectivement » le sentiment de fréquenter un établissement bien doté en matière de NT fait exploser toutes les perceptions positives en termes de satisfaction et d’image
2) Ensuite « subjectivement » les Français comme les acteurs de santé, pensent que le développement du numérique fera gagner du temps aux personnels soignants et permettra d’améliorer la qualité générale des soins dans notre pays
3) Plus globalement, leur Image détaillée des outils numériques et de leur impact en santé est extrêmement positive
1. De façon plus fondamentale (ontologique), l’appétence des Français pour les NT en santé ne se dément pas : elle est même bien plus forte que celle observée auprès des acteurs de santé
2. Les Français ont aussi une attitude tout à fait positive par rapport à l’usage des données de santé, sujet pourtant anxiogène, surtout en ce moment (polémique Facebook)
3. Et pourtant, la recommandation et l’usage d’outils et services numériques est encore très faible, tant auprès des patients que des professionnels de santé, alors que tous semblent y être prêts
Une note d’optimisme tout de même, si les niveaux d’usages et d’équipements actuels des professionnels de santé et des établissements de santé sont encore limités, un frémissement est déjà perceptible dans les radars de l’ASIP-Santé. Partenaire du Baromètre 360, l’agence a ainsi relevé en deux ans, une multiplication par 5 des médecins libéraux et par 6,5 des établissements de santé utilisant les messageries sécurisées « MSSanté » pour communiquer sur les données des patients. C’est le signe que les choses commencent bien à « bouger » …
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