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Introduction par Pr Francis BONNET Chef de service d’anesthésie-réanimation, Chef du pole Thorax Voies Aériennes Hôpital Tenon (Paris), Président de la Société française d’anesthésie-réanimation (SFAR) - Septembre 2016
Moins d’agents anesthésiques et moins d’effets secondaires pour une récupération toujours plus rapide des patients. Avec la maîtrise des risques, c’est l’autre objectif poursuivi par les anesthésistes et tous les acteurs, industriels et chimistes. Après avoir, au fur et à mesure de son développement, permis à la chirurgie de prendre son envol, l’anesthésie participe à l’effort général de réduction de l’impact des interventions sur les patients.
Que de chemin parcouru pour en arriver là ! Une première et longue période du développement de l’anesthésie a été consacrée à la découverte des agents anesthésiques (éther, morphine, chloroforme, curare, gaz halogénés…), de leur dosage et de leur utilisation pour atteindre le résultat souhaité, le prolonger et ainsi permettre des interventions chirurgicales de plus en plus longues…
Mais depuis plusieurs décennies maintenant, les progrès et la finesse d’utilisation des agents anesthésiques doivent beaucoup aux dispositifs déployés autour de l’acte lui-même pour doser puis surveiller et mesurer l’état du patient. L’anesthésiste, qui exerce un acte au risque très maîtrisé, mais la plupart du temps fatal lorsqu’il survient, dispose maintenant d’un véritable tableau de bord des paramètres du patient. Et plus que surveiller, il a maintenant les moyens d’intervenir à tout moment pour rectifier la situation et coller au plus près des besoins de chaque patient.
Moniteur de surveillance, ventilateur, analyseurs, appareil d’hémodynamique, appareil visant à compenser les défaillances du coeur ou des poumons… L'anesthésiste dispose au bloc opératoire d'une aide technologique de plus en plus sophistiquée. Et l’innovation poursuit sa route pour continuer à faire baisser les risques de cet acte essentiel pour la chirurgie qui n’est toujours pas vécu comme banal par les patients.