La rééducation par un kinésithérapeute et un orthophoniste est indiquée aux premiers stades de la maladie de Parkinson. Prescrite par le neurologue ou le médecin traitant, elle contribue à ralentir l'évolution de la maladie et à permettre à la personne âgée d'améliorer sa qualité de vie et son bien-être en dépit des symptômes. D'autres professionnels, tels que l'ergothérapeute ou l'auxiliaire de vie sociale contribuent au maintien à domicile.
La kinésithérapie consiste en une rééducation de la marche, de l'équilibre postural et de l'amplitude des mouvements. Les séances avec le kinésithérapeute doivent être régulières pour en tirer un bénéfice. La périodicité peut être revue au fur et à mesure des progrès réalisés. Des exercices de gymnastique sont également recommandés pour aider la personne malade à se déplacer, à garder le contrôle au quotidien de ses mouvements, à renforcer sa souplesse, à se sentir plus en confiance malgré les tremblements ou les éventuels blocages, la raideur musculaire.
Les personnes atteintes de la maladie de Parkinson présentent des troubles de la déglutition (risques de fausses routes), des difficultés à parler, à articuler (voix monotone, faible et lente, débit ralenti), une expression du visage figée. Tous ces symptômes peuvent gêner la personne pour s'alimenter, prendre la parole en public, répondre au téléphone, nouer des relations. La rééducation orthophonique va permettre d'améliorer ou de maintenir les capacités phonatoires de la personne âgée, faciliter sa communication et éviter ainsi tout isolement social. Les séances permettent au patient de réaliser des exercices centrés sur les muscles du visage, de la langue, la posture de la tête, sur la respiration et l’articulation. L'orthophoniste va également émettre des recommandations sur la modification du régime alimentaire pour prévenir les difficultés lors de la prise des repas tout en conservant le plaisir de manger.
L'ergothérapeute va aider à aménager le cadre de vie du malade afin de lui conserver un maximum d'autonomie et faciliter ses gestes au quotidien. Son environnement est réaménager afin de l’aider à conserver le plus longtemps possible son autonomie.
Accompagner la personne âgée dans les actes de la vie quotidienne (aide à la toilette, à la prise des repas, au lever et au coucher). Ces professionnelles sont formées à la prise en charge de personnes atteintes de maladies neurodégénératives.