« Afin de faire face à l’allongement de la durée de vie et au développement des maladies chroniques, il faut moderniser en profondeur notre système de santé ». Une modernisation qui, selon Marisol touraine, repose sur trois piliers : le renforcement de la prévention, l’amélioration de la proximité auprès du médecin traitant et le renforcement du droit des malades.
Trois piliers qui se traduiront dans la loi de santé par la mise en place de multiples mesures afin de lutter contre le tabagisme, l’obésité ou encore l’alcoolisation excessive des jeunes. Sans oublier un renforcement du dépistage des infections sexuellement transmissibles et l’instauration de mesures d’éducation à la santé.
Et selon la ministre, cette modernisation nécessitera d’impliquer tous les professionnels de santé. Elle l’a d’ailleurs affirmé haut et fort lors de la présentation de sa loi. Reste que le décloisonnement n’interviendra que petit à petit. Le droit à vacciner ne sera ainsi reconnu aux pharmaciens qu’à l’issue d’une expérimentation directement inspirée des conclusions du rapport que Sandrine Hurel, députée de Seine-Maritime, doit remettre au premier Ministre d’ici à la fin de l’été.