L’utilisation des médicaments génériques en France s’est largement imposée puisqu’ils représentent aujourd’hui 80 % du marché. Une des mesures annoncées dans le cadre du PLFSS 2019 serait d’augmenter encore cette proportion dans un but économique.
La CSMF ne s’oppose pas à l’utilisation de médicaments génériques, car une bonne gestion des deniers collectifs est la condition sine qua non pour que notre système de santé solidaire permette à tous les Français d’accéder à l’innovation, en particulier en matière de médicaments.
D’après le ministère de la santé, il y aurait une augmentation de l’utilisation de la mention non substituable. Ceci correspond à des situations variées :
Justifier pleinement l’utilisation de la mention non substituable sur une ordonnance se heurtera donc à la défense du secret médical, et au nécessaire respect dû à chaque individu, quels que soient son état de santé, sa situation sociale ou culturelle.
Les médecins libéraux sont prêts à participer à la réflexion nécessaire avant de mettre en place une mesure qui risquerait de pénaliser les Français les plus défavorisés, ou d’engendrer des difficultés dans la relation médecin-patient. La CSMF sera particulièrement vigilante et attentive sur cette mesure dont l’application éventuelle doit respecter le secret médical.