Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire, a été élue vice-présidente de l’Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (ANUE), pour un mandat de deux ans. Située à Nairobi, au Kenya, l'ANUE dépend du programme des Nations unies pour l’environnement, qui coordonne les activités des Nations Unies dans le domaine de l’environnement et assiste les pays membres dans la mise en œuvre de politiques environnementales. Il s’agit de la première enceinte onusienne à avoir été basée dans un pays en développement.
Ce poste, auquel ne sont éligibles que les ministres en exercice, est pour la première fois attribué à la France. D'où la tentation de mettre cette élection en perspective avec les déclarations d'Emmanuel Macron à l'occasion de la quatrième session plénière de l’Assemblée des Nations unies pour l’environnement, le 14 mars dernier au Kenya. Le Président de la République avait alors rappelé le rôle indispensable de l’ONU dans la mobilisation de la communauté internationale contre le dérèglement climatique et pour la préservation de la biodiversité
L’élection de Brune Poirson s’inscrirait ainsi dans la continuité de l’engagement profond de la France sur la scène internationale pour la défense de ces priorités, en particulier lors des One Planet Summit de Paris (2017), New-York (2018) et Nairobi (2019), dont elle a la charge.
Nul doute dès lors que cette élection soit l'occasion pour la France, par la voix de Brune Poirson, de poursuivre ce combat et de veiller à ce que la défense de l’environnement et la préservation de la biodiversité demeurent au cœur de l’agenda international. Le ministère de la Transition Ecologique et solidaire a d'ailleurs rappelé qu'"à l’heure où le multilatéralisme est menacé, la ministre veillera à ce que cette Assemblée soit le symbole d’une coopération efficace entre Etats, tournée vers l’action et les peuples".
Brune poirson, a d'ailleurs tweeté: "Je suis honorée de la confiance qui m’est accordée par le programme des Nations unies pour l’environnement, démontrant le rôle moteur de la France pour la protection de la planète et de ses citoyens. Cette nouvelle responsabilité au sein d’une organisation internationale aussi importante est une opportunité de porter plus fortement nos actions en faveur de la préservation du climat et de la biodiversité".