L’actualité offre parfois des télescopages qui éclairent une période. 15 juin : L’Institut National du Cancer (INCa) publie son rapport : « Les cancers en France 2016 » Sa conclusion : la mortalité diminue, donc la situation s’améliore. Tabac et alcool sont les causes déterminantes des cancers, « 5 à 10 % des cancers seraient liés à l’environnement…(mais) le lien est mal connu » … Pas un mot sur les perturbateurs endocriniens. 16 juin : l’agence européenne des produits chimiques (ECHA) reconnaît le Bisphénol A comme perturbateur endocrinien pour l’humain sur la base des effets sur le développement de la glande mammaire, les fonctions cognitives et le métabolisme. Dès 2006, la conférence de consensus de Chapel Hill concluait : « L’évolution récente des maladies humaines recoupe les effets adverses observés chez l’animal de laboratoire exposé aux faibles doses de BPA, soit plus particulièrement : l’augmentation du cancer du sein et de la prostate… »