5 juin 2018, Paris- Chicago -
Les résultats d’une large étude de phase III multicentrique française suggèrent que la Chimio-hyperthermie Intra-Péritonéale (CHIP) associée à la chirurgie de cytoréduction n’est pas toujours indispensable pour les patients porteurs de carcinose péritonéale d’origine colorectale.
Le Dr François Quénet, chirurgien oncologue, a en tant que coordinateur principal, présenté mardi 5 juin lors du congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) les résultats de l’étude PRODIGE 7. Cette étude évalue le rôle spécifique de la chimio-hyperthermie intra-péritonéale peropératoire (CHIP), après chirurgie de cytoréduction (chirurgie de résection maximale) pour le traitement des carcinoses péritonéales d’origine colorectale. Promue par Unicancer, l’étude a été financée par le Ministère de la santé dans le cadre des Programmes hospitaliers de recherche clinique (PHRC) et par La Ligue nationale contre le cancer.