Lorsque la Schizophrénie fait la « Une » des médias, c'est généralement associée à la rubrique des faits divers.
De sombres incidents qui contribuent à alimenter les idées reçues et surtout la peur, mais qui ne sont pas révélateurs du quotidien vécu par les 660 000 personnes en France touchées par cette grave maladie.
C'est pas ma réalité !
Les données scientifiques vont à rencontre de ces clichés. Les personnes vivant avec un trouble psychiatrique sont, avant tout, victimes de violences bien plus qu'elles n'en sont les auteurs.
Alors qui de mieux pour briser les idées fausses autour de la schizophrénie que les principaux intéressés : ceux qui vivent avec la maladie et leurs proches ?
Dans le cadre de l'édition 2019 des Journées de la Schizophrénie - qui se tiendront du 16 au 23 mars - et de sa nouvelle campagne grand public de prévention et de déstigmatisation de la maladie, nous vous proposons les témoignages suivants :
* Des personnes atteintes de schizophrénie ainsi que des proches de patients.
* Les représentants des Journées de la Schizophrénie.
* Des psychiatres et des thérapeutes.
Schizophrénie : Reconstruire le lien social
=> une nouvelle expérience immersive "dans la tête d'un patient"
En 2018, l'association des Journées de la Schizophrénie proposait une immersion interactive inédite dans la tête d'une personne atteinte de schizophrénie, pour tenter de comprendre de les symptômes de la maladie.
> Pour (re)découvrir l'expérience : www.schizinfo.com/experience/
Bien que les hallucinations auditives et visuelles fassent souvent partie des symptômes ressentis, ce ne sont pas eux qui posent le plus de problèmes. Ce qui fait souffrir les malades c'est surtout le repli sur soi et l'incompréhension de l’entourage.