Si sans conteste, le tatouage s’est diffusé dans la population masculine et féminine depuis plusieurs années, il n’en reste pas moins vrai que, en parallèle 20 à 30% des personnes tatouées veulent se faire retirer leur tatouage. On a alors recours à une technique de fractionnement du pigment grâce au laser de dé tatouage.
Cette fragmentation du pigment crée des structures plus petites capables d’être phagocytées et éliminées par les cellules de l’immunité (système lymphatique).
Il faut néanmoins garder en mémoire que le dé tatouage n’est pas homogène : des variations d’une zone à une autre, peuvent apparaître en fonction de la densité du pigment qui est plus ou moins important en fonction des zones tatouées.
Par ailleurs, le dé tatouage des tatouages circulaires est défini comme faisant le tour du cou, d'un membre ou d'un doigt quelle que soit leur localisation
En pratique ces tatouages au niveau des doigts, chevilles, poignets requièrent de traiter par portion, le plus souvent par moitié ces types de tatouage : on traitera par exemple la moitié du tatouage lors d’une séance et l’autre moitié du tatouage lors d’une autre séance. Ceci permet d’éviter tout syndrome de compression de la zone.
Enfin, les tatouages situés dans les parties distales du corps c’est-à-dire aux extrémités des membres supérieurs et surtout des membres inférieurs sont plus longs à être détatoués. Ceci est vrai surtout pour les jambes et les pieds et un peu moins pour les avant-bras, poignets et mains.
Au total, les patients doivent intégrer que le dé tatouage est une approche qui s’inscrit dans le temps avec des séances espacées de 4 à 8 semaines en fonction des types de laser utilisés et dont certains sont ont des précautions spécifiques à suivre.
Pour plus d'information : www.docvadis.fr/francois-prunieras