Tout le monde est concerné par le don d’organes et de tissus
Et c’est bien parce qu’on peut tous un jour être receveur.
Selon la loi, chaque Français est un donneur présumé d’organes et de tissus à moins qu’il ait exprimé de son vivant le refus d’être prélevé. Il n’existe pas de registre du « oui ». Ainsi, la personne qui consent au don de ses organes n’a aucune démarche à faire. Ce n’est qu’en cas d’opposition qu’il convient de faire connaitre son refus de prélèvement en s’inscrivant sur le registre national des refus ou en confiant son opposition à un proche, par écrit ou de vive voix.
La greffe d’organes sauve des vies
En France, plus de 57 000 personnes vivent grâce à un organe greffé.
Chaque année, plus de 6 000 greffes d’organes sont réalisées en France. Dans plus de 90 % des cas, le greffon provient d’un donneur décédé. Un seul donneur permet souvent de greffer plusieurs malades. La technique de greffe est de mieux en mieux maitrisée, ses résultats ne cessent de s’améliorer. Une personne greffée peut reprendre une vie quasi normale.
Mon nouveau cœur est mon joker, ce don m’a sauvé la vie, je dois en prendre soin, ne pas gâcher cette magnifique chance. Mon cœur cohabite maintenant avec mes autres organes, il fait partie de mon corps. Sébastien, 48 ans, greffé du cœur en novembre 2017
Les tissus peuvent être aussi donnés
La greffe de tissus - la cornée (fine membrane à la surface de l’œil), la peau, les artères, les veines, les os, les valves cardiaques – peut également sauver des vies. Elle peut aussi soigner en recouvrant la vue, en recommençant à marcher…
Grâce à ma greffe, j’ai pu apprendre à conduire, voir des choses que je pensais ne jamais pouvoir revoir… La personne qui m’a donné ses cornées m’a sauvé la vie, m‘a rendu ma vie.
Chloé, greffée des cornées