Outre les plus de 75 ans, tous les patients considérés « à haut risque » peuvent désormais se faire vacciner, quel que soit leur âge. C’était notre demande : France Assos Santé prend acte de cet élargissement aux personnes les plus fragiles.
Ces 850 000 personnes prioritaires ne représentent pas tous les patients chroniques. Un choix a été fait, sur des bases scientifiques. Nous l’estimons raisonnable, et responsable en prévision du calendrier d'approvisionnement et des risques de pénurie de doses notamment au vu des attentes des Français, de plus en plus nombreux à choisir la vaccination.
Pour faire face à ce nouvel afflux de candidats à la vaccination, la logistique a été amplifiée : ouverture de près de 700 centres de vaccination sur tout le territoire et des unités mobiles en renfort pour toucher les personnes isolées. France Assos Santé demande à nouveau que les infirmiers et pharmaciens participent à ce déploiement. Il faut mobiliser toutes les forces vives pour favoriser une couverture vaccinale le plus large possible.
Mais la réussite de cette campagne de vaccination passe aussi par la nécessaire vigilance de nos équipes sur le terrain : des centaines de représentants d’usagers dans toutes les régions, prêts à accompagner, faciliter, signaler, le cas échéant, les difficultés liées à la mise en œuvre et au bon fonctionnement de l’ensemble de ces dispositifs.
Acteurs, et pas seulement spectateurs, dans un seul but : gagner ensemble la bataille engagée contre la Covid-19. C’est non seulement notre rôle, mais également notre responsabilité d’y contribuer.
Comme il est de notre responsabilité, à tous, vaccinés ou pas, de continuer à respecter les gestes barrières.
France Assos Santé 18 janvier 2021
Face à l’arrivée du nouveau variant en France, France Assos Santé demande d’accélérer et mobiliser sans délai les compétences vaccinales des pharmaciens et des infirmières.
L’union des associations de santé lance un appel à la mobilisation de toutes les forces compétentes et de tous les responsables politiques, du chef de l’Etat aux élus locaux, pour optimiser immédiatement l’effort de vaccination contre la COVID-19.
OUI, l’isolement des cas positifs et des cas contacts est indispensable, et nous saluons bien sûr la décision de faciliter les arrêts de travail par déclaration directe à la caisse d’assurance maladie, sans consultation médicale, pour toutes les personnes ayant des symptômes ou contacts de covid+, à partir du 10 décembre. Il s’agit d’une avancée indispensable.
NON, l’isolement des cas ne sera pas suffisant pour lutter contre la COVID-19 mais nous avons une arme nouvelle pour lutter contre les ravages de ce virus et ses nouveaux variants : LA VACCINATION.
Et OUI, La vaccination anticovid-19 représente la solution pour sauver des vies et, en même temps, sauver la vie économique et sociale. Il y a seulement 6 mois on la croyait impossible avant des mois ou des années !
Efficace à plus de 95% pour protéger les personnes vaccinées, elle protège aussi des formes cliniques graves des deux variants connus à ce jour ; ses effets secondaires connus après plus de 3 millions de personnes vaccinées sont mineurs. Zéro mort de la vaccination, tandis que la COVID-19 vient de tuer plus de 1100 personnes en un seul jour au Royaume Uni où le variant provoque une nouvelle flambée hors de contrôle.
C’est pourquoi, France Assos Santé demande aux autorités de lever tous les freins politiques à la vaccination dans le respect des recommandations scientifiques : il s’agit de permettre rapidement aux pharmaciens et aux infirmier(e)s de vacciner largement et accéder à la plateforme vaccin covid pour la traçabilité.
Tous ensemble, acteurs engagés dans cette course contre la montre, téléchargeons les applis gratuites « tousanticovid » et « mes vaccins.net », accélérons la vaccination avec une organisation encore plus efficace.
Mobilisons toutes les forces vives sans délai ! Il est inutile et même dangereux d’attendre.
Et toujours, respectons les gestes barrières.
France Assos Santé 11 janvier 2021
Le monde entier a salué la rapidité exceptionnelle de l’arrivée des premiers vaccins anti-Covid-19.
France Assos Santé a validé la stratégie de la Haute Autorité de Santé (HAS) considérant qu’il fallait vacciner en priorité les personnes les plus fragiles et résidant en établissements où la vie en collectivité augmente le risque de contagion. Les premières vaccinations ont commencé le dimanche 27 décembre 2020. Les doses de vaccins ont été livrées, mais les données sur leur nombre et leur localisation ne sont toujours pas publiques. Or il s’agit d’un élément primordial pour l’application appropriée de la politique vaccinale, en toute transparence.
Aujourd’hui, France Assos Santé demande l’accélération sans délai de la vaccination, avec la mise en œuvre avancée de la phase 2 afin de protéger rapidement les populations les plus fragiles, les plus vulnérables et les plus exposées.
Les plus vulnérables, quel que soit leur âge, risquent leur vie avec des formes graves plus fréquentes. La HAS l’a rappelé dans sa recommandation du 18 décembre 2020, mais l’information n’est pas passée, ni auprès des personnes concernées, ni auprès de leurs médecins.
L’Assurance Maladie doit jouer un rôle majeur dans la diffusion de ces messages, notamment au moyen des comptes Ameli.
Ne pas accélérer la campagne en se donnant tous les moyens nécessaires, c’est mettre en danger le fragile équilibre sanitaire de la nation et son équilibre économique.
La logistique doit être claire et affirmée avec force : chacun doit pouvoir se faire vacciner au plus près de chez lui.
Il s’agit désormais de mobiliser d’importants moyens humains et matériels. L’annonce de l’ouverture de centres de vaccination est une première étape qui tient compte des conditions spécifiques de conservation des premiers vaccins disponibles.
La mobilisation de tous doit se faire en ordre et avec méthode ! Ne sacrifions pas la sécurité au profit du chiffre.
Cette mobilisation doit s’accompagner d’une garantie de disponibilité des doses en nombre suffisant et s’adapter si besoin en considérant tous les moyens possibles pour gagner la bataille décisive qui s’engage dès maintenant.
France Assos Santé 4 janvier 2021
Avant le déploiement du plan vaccinal anti-covid, France Assos Santé et le Conseil national de l'Ordre des médecins rappellent que la vaccination anti-covid, non obligatoire, qu’ils soutiennent, doit respecter les principes habituels de toute prise en charge, en matière de soins et de prévention, dans la délivrance de l’information et le recueil du consentement de la personne.
En EHPAD comme à l’hôpital ou en ville, il s’agit de respecter le droit de toute personne d’être informée et de prendre les décisions concernant sa santé, afin que la décision d’être vaccinée soit prise en toute connaissance et pour un double bénéfice : celui de la personne vaccinée et celui de la société, pour un retour à la vie normale plus rapide.
Le Comité consultatif national d’éthique préconise de « faire preuve de vigilance dans le processus de recueil du consentement à la vaccination des personnes vulnérables. Le temps imparti à la délivrance de l’information et à son appropriation par la personne doit être respecté, quel que soit le contexte d’urgence. L’effectivité de ce processus doit pouvoir être tracée ».
Le consentement finalise la démarche, qui sera tracée comme habituellement dans le dossier médical de la personne, sans obligation de formalisation dans un document par lequel le patient attesterait qu’il a bien été informé et a donné son consentement à la vaccination.
Chaque personne chemine dans l’expression de son consentement à son rythme, le médecin apprécie avec son patient le temps dont ce dernier peut avoir besoin pour prendre sa décision. Il doit être tenu compte des capacités de compréhension et d’expression de la personne.
L’avis de la personne est systématiquement recherché et pris en compte, que celle-ci fasse ou non l’objet d’une mesure de protection juridique. Lorsque la personne est dans l’incapacité de donner son consentement, il sera nécessaire, si une personne chargée de la mesure de protection avec représentation à la personne est nommée, de se rapprocher de cette dernière. En l’absence de mesure de protection ou s’il existe une mesure de protection sans représentation à la personne, la personne de confiance, à défaut les membres de la famille ou les proches de la personne, sont consultés.
Ces principes doivent être respectés quelles que soient les contraintes logistiques qui s’imposent à nous dans la mise en œuvre de la vaccination anti-covid, contraintes dont la personne doit être informée. Ces conditions sont le principe porteur de notre engagement commun pour la vaccination contre la Covid-19.
France Assos Santé 23 décembre 2020