LES PRINCIPALES PATHOLOGIES RESPIRATOIRES HIVERNALES
En raison de la baisse des températures, certains virus réapparaissent dès l’automne. Agressant les systèmes immunitaires fragilisés, ils ciblent principalement les voies aériennes respiratoires (nez, gorge, oreilles). Très contagieux et récidivants, ils constituent les premiers motifs de consultations d’octobre à mars.
Rhinite et rhinopharyngite
Appelées communément rhumes, ces affections provoquent in ammations des muqueuses du nez et du pharynx. Obstruction ou écoulement nasal, èvre, toux, maux de gorge... en sont les principaux symptômes.
Bronchiolite
Cette infection aiguë touche principalement les enfants de moins de 2 ans et se caractérise par une in ammation des petites bronches et l’augmentation des sécrétions causant un phénomène d’obstruction. Elle débute par un simple rhume et une légère èvre, suivis de quintes de toux sèche et une respiration altérée, rapide et sif ante. Impressionnante, elle nécessite une hydratation intense et souvent une prise en charge kinésithérapeutique spéci que. Elle nécessite une surveillance minutieuse notamment pour les nourrissons de moins de 3 mois et les personnes fragiles qu’elle peut conduire à l’hospitalisation.
• Chaque année, en France la bronchiolite touche 30 % des enfants de moins de 2 ans 4
Etat grippal
Confondu à tort avec la grippe, à cause de la similitude de certains symptômes, il n’est pas dû au virus de la grippe. S’il affaiblit l’organisme à force de fatigue, èvre modérée, frissons, maux de tête, courbatures... il est de moindres durée, intensité et gravité que la grippe.
Des virus sous surveillance
Généralement bénignes, à l’exception de la grippe saisonnière, ces affections aiguës ne doivent pas pour autant être banalisées, notamment chez les enfants et les personnes âgées. Un simple rhume peut se transformer en bronchiolite ou en otite ; ou être le premier signe d’une infection comme la grippe ou la rougeole. Il ne faut donc pas hésiter à consulter le médecin.
Grippe saisonnière
Cette maladie infectieuse respiratoire aiguë survient brutalement et se manifeste par une èvre élevée (plus de 39°), une grande fatigue, des frissons, des courbatures, des douleurs musculaires, une toux sèche, des maux de
tête intenses. Evoluant par épidémies, ses complications, le plus souvent respiratoires, sont à craindre, notamment chez les populations sensibles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées ...).
• Environ 2,5 millions des Français sont contaminés par la grippe saisonnière chaque hiver
Symptômes embêtants mais réflexes salutaires !
Désagréables mais physiologiques, nez bouché ou qui coule, èvre, toux... sont certes gênants au quotidien. En revanche, ils sont nécessaires : ce sont des mécanismes naturels d’autodéfense du système immunitaire. La congestion nasale indique une réaction in ammatoire qui correspond à processus de défense immunitaire de l’organisme, l’écoulement sert à chasser le virus et la toux évacue les déchets liés à la lutte contre l’infection. En augmentant la température de l’organisme, la èvre contribue à lutter contre les virus, amateurs de froid.
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Source Boiron DEC/2018