Le Crips Île-de-France se félicite de la décision prise par la Ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, d’admettre au titre du remboursement par la Sécurité sociale une marque de préservatif masculin. Toutefois, le combat pour l’accessibilité est loin d’être gagné.
43% des étudiants déclarent utiliser un préservatif « occasionnellement ». Le prix n’est pas le principal frein, il existe déjà des dispositifs de gratuité. Mais en trouve-t-on par exemple dans les lycées ? Et les jeunes sont-ils formés à l’importance de l’utiliser ?
En 2017, 49% des découvertes de séropositivité ont eu lieu sur des personnes effectuant leur 1er test de dépistage.
En France, 25 000 à 30 000 personnes ignorent leur séropositivité alors même que le dépistage s’est élargi ces dernières années, avec 4 méthodes présentées dans un film réalisé par le Crips et diffusé dans les transports en communs au mois de décembre grâce au soutien de la Région Île de France.
Depuis la découverte du virus, la sérophobie n’a jamais cessé, c’est un frein au dépistage. Pourtant, aujourd’hui, une personne séropositive sous traitement avec une charge virale indétectable ne transmet plus le virus. C’est le i = i : indétectable = intransmissible.
Le Crips lance actuellement l’opération « VIVRE », qui propose six portraits vidéo de personnes vivant avec le VIH pour justement lutter contre les préjugés. Un teaser de ces films est actuellement diffusé dans les transports en commun avec le message : « La science avance, et vous ? Changeons de regard ».