Quelles sont les spécificités régionales et départementales ? Quels sont les principaux cancers par région ? Derrière les grandes tendances nationales se cachent des disparités parfois importantes sur le territoire français. C’est pourquoi, le réseau français des registres des cancers (réseau Francim), le service de Biostatistique-Bioinformatique des Hospices Civils de Lyon, l’Institut national du cancer et Santé publique France publient pour la première fois des estimations d’incidence et de mortalité à une échelle régionale et départementale pour 24 cancers en France.
Cette nouvelle production d’indicateurs permet de décrire les variations d’incidence et de mortalité par cancer dans les 13 régions métropolitaines et 3 régions Outre-Mer (Guadeloupe, en Guyane et en Martinique) sur la période 2007-2016. Ces données publiées sous forme de 16 synthèses régionales et départementales proposent une description complète des cancers dans l’ensemble des départements de ces régions.
Ce qu’il faut savoir :
- Ces travaux ont permis de fournir pour la première fois des estimations régionales et départementales d’incidence pour les cancers de l’estomac, du foie, du pancréas, du rein, du système nerveux central, du lymphome de Hodgkin et pour l’entité « tous cancers ».
- Les données d’incidence et de mortalité de 14 localisations cancéreuses, publiées entre 2015 et 2016 à l’échelle départementale ont été mises à jour (Hommes : Lèvres-bouche-pharynx, œsophage, côlon-rectum, larynx, poumon, prostate, testicule, thyroïde, lymphome malin non-hodgkinien ; Femmes : Lèvres-bouche-pharynx, côlon-rectum, poumon, sein, col de l’utérus, corps de l’utérus, ovaire, vessie, thyroïde)
- Chacun des 16 rapports comporte une page de synthèse des principaux résultats du rapport
Cette étude a été réalisée pour répondre aux besoins des Agences régionales de santé (ARS) en matière de données de surveillance épidémiologique des cancers. Une attention particulière a été portée à l’interprétation des disparités géographiques de chaque indicateur (incidence et mortalité) afin que les ARS disposent d’informations opérationnelles adaptées à leur propre région pour leur permettre de dégager des orientations de santé publique à l’échelle de leurs territoires (préventions, dépistages ou offre de soins). Ces données seront très utiles pour les hôpitaux et cliniciens qui doivent adapter l’offre de soins aux besoins de santé.
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