La réinsertion de ces patients dans la vie « normale » soulève des problèmes sociétaux, familiaux et professionnels. Ces trois sujets sont abordés dans ce rapport. A la fin des traitements quel que soit l'impact psychologique du cancer, le retour à la vie « normale » passe par l'acceptation d'être guéri de la peur de mourir. Cette acceptation est d'autant plus difficile qu'une surveillance est proposée et que la prise en charge du cancer en Affection de Longue Durée (ALD) se poursuit. Les patients doivent s'investir fortement avec si nécessaire un soutien psychologique et une aide de l'Association Française de Soins Oncologiques de Support (AFSOS), de la convention tripartite signée entre pouvoirs publics, professionnels de la banque et assureurs (AERAS) qui leur permettra de s'assurer et d'emprunter si besoin et enfin des actions en faveur du retour à l'emploi.
Dans tous les cas un encouragement à l'activité physique et des conseils alimentaires identiques à ceux donnés en prévention primaire doivent être formulés. Le maintien d'une cohésion familiale est important et passe par le retour à une vie sexuelle normale et une proposition de préservation de la fertilité avec conservation des gamètes. Chez l'enfant, avant la puberté, une proposition de conservation de tissu germinal est possible mais sa réutilisation reste du domaine de la recherche.
Ce rapport est un plaidoyer pour coordonner toutes les mesures existantes garantissant au maximum de patients un retour à la « vie normale».
Consultez le rapport intégral de l'Académie nationale de médecine en pièce jointe