Les cancers gynécologiques touchent, chaque année plus de 15 000 femmes en France. La majorité des cancers gynécologiques adviennent après 50 ans sur des femmes ménopausées. Mais en raison d’un suivi insuffisant, un certain nombre de cancers du col de l’utérus sont détectés sur des femmes de moins de 40 ans. Qu’il s’agisse du cancer de l’ovaire, de l’endomètre ou du col de l’utérus, les symptômes sont peu visibles. Les tumeurs rares de cancer de l’ovaire (plus de 3100 décès par an) demeurent par exemple les plus silencieuses. Difficilement détectables, elles nécessitent toutes, une grande vigilance sur les signes avant-coureurs (ballonnements, troubles urinaires ou digestifs) que seule la consultation gynécologique annuelle permet de diagnostiquer avec efficacité avant le stade avancé de la maladie. Mais il y a les femmes qui craignent le pire, celles qui après plusieurs grossesses, ne se sentent plus concernées, celles pour qui c’est un tabou... les freins liés à la consultation gynécologique sont nombreux (source : étude Havas Paris Imagyn 2018 ) empêchant le diagnostic et la prise en charge précoces.
« Nous constatons que le niveau d’information reste trop faible et les messages de prévention insuffisants pour que toutes les femmes puissent prendre conscience du risque et aillent consulter.» explique Coralie Marjollet, Vice-Présidente de l’association IMAGYN (Initiative des MAlades atteintes de cancers GYNécologiques).