Du 14 au 19 mai 2018 l'Association Française de Chiropraxie (AFC) lance une campagne d'information sur son métier et plus spécialement pour les femmes enceintes, les jeunes parents, les enfants et les nourrissons.

Chiropraxie : ne pas passer à coté des troubles locomoteurs du bébé et de l'enfant

Par Frantz Lecarpentier -  Co-fondateur de Théragora

Théragora - www.theragora.fr - Théragora le 4 avril 2018 N° 08 - Page 0

 

Pour la maman pendant sa grossesse, le nouveau-né, l'enfant ou encore l'adolescent, le chiropracteur est là pour accompagner par son action préventive et corrective les troubles fonctionnels de l'appareil locomoteur.


La Journée internationale des familles du 15 Mai est l’occasion pour l’Association Française de Chiropraxie (AFC) de rappeler l’importance de la santé et du bien-être des enfants. Cette campagne de prévention 2018 s'intéresse cette année plus spécifiquement aux femmes enceintes, jeunes parents, enfants et aux nourrissons. 
L'occasion de découvrir le rôle et l'importance des mille praticiens qui exercent en France.

 

L’accouchement, l’apprentissage des premiers pas et le port du cartable, peuvent engendrer des troubles articulaires et des tensions musculaires, même dès le premier âge de la vie. Ces dysfonctionnements vertébraux, également causés par de mauvaises positions quotidiennes, sont responsables de gênes et de douleurs, qui peuvent apparaitre des années plus tard. La chiropraxie est indiquée dans le traitement et la prévention des dysfonctionnements de l’appareil locomoteur et de leurs conséquences chez la femme enceinte, le nouveau-né, la jeune maman et l’enfant. Les chiropracteurs ont vocation à collaborer avec des professionnels de santé, notamment des pédiatres.

 

L’accouchement, l’apprentissage des premiers pas et le port du cartable, peuvent engendrer des troubles articulaires et des tensions musculaires, me?me de?s le premier a?ge de la vie. Ces dysfonctionnements vertébraux, également causés par de mauvaises positions quotidiennes, sont responsables de ge?nes et de douleurs, qui peuvent apparaitre des années plus tard. La chiropraxie, médecine manuelle de référence pour les soins du dos et des articulations, est particulie?rement indiquée dans le traitement et la prévention des dysfonctionnements de l’appareil locomoteur (ou troubles musculo-squelettiques) et de leurs conséquences chez la femme enceinte, le nouveau-né, la jeune maman et l’enfant. Les chiropracteurs ont vocation a? collaborer avec des professionnels de santé, notamment des pédiatres. 

 

Accompagner en douceur la future maman durant la grossesse

Au cours du 1er trimestre de grossesse, le corps conside?re le fœtus comme un corps étranger et la future maman peut souffrir de maux divers tels que nausées, maux de te?te, vertiges, angoisses et fatigue. Les ajustements chiropratiques permettent au corps de s’adapter aux bouleversements, et a? la femme enceinte de mieux vivre la grossesse.

De plus, la grossesse est une période éprouvante pour le dos et les articulations. La femme enceinte subit de nombreux changements structurels, physiologiques et émotionnels qui ne sont pas sans conséquences. Sa physiologie se modifie pour préparer son corps a? l'accouchement. Ce changement peut engendrer des désagréments et des douleurs cervicales, dorsales et articulaires localisées. La chiropraxie permet de prévenir et de soulager ces inconforts naturellement.

Parmi ces modifications physiologiques :

  • Une prise de poids assez soudaine et le développement naturel du fœtus qui accentue la lordose lombaire et engendre un déplacement en avant du centre de gravité.

  • Une hyperélasticité articulaire pouvant causer une instabilité des articulations sacro-iliaque et lombo-sacrée. En effet, l’augmentation de la production d’une hormone, la relaxine, entrai?ne un accroissement de l’élasticité des articulations, notamment au niveau du bassin pour s’adapter au développement du bébé et faciliter l’accouchement.

  • Des dysfonctionnements de l'appareil locomoteur (appelés subluxations) et des tensions musculaires, engendrés ou aggravés par la grossesse. 

 

Les neuf mois de grossesse peuvent donc e?tre générateurs de tensions pour la colonne vertébrale et le syste?me nerveux central de la future maman. Le fœtus est, lui aussi, soumis a? ces tensions : son cerveau est réceptif au monde extérieur et son syste?me nerveux subit les influences changeantes venant de l’état de la me?re pendant sa grossesse. Ainsi, le bon développement du fœtus est directement lié a? l’état de santé de la me?re, tant physique que psychologique.

 

La prise en charge chiropratique est conseillée a? partir du 6e?me mois.

Elle permet de réaligner plus facilement le bassin de?s le début de la grossesse et augmente la cage thoracique de la future maman. Cette augmentation permet de réguler les éventuels reflux gastro œsophagiens et les douleurs intercostales. La chiropraxie contribue également a? réduire les sensations de lourdeurs et de douleurs au niveau du bas ventre. 

 

La chiropraxie pour préparer l’accouchement

La chiropraxie permet a? la maman d’offrir au nourrisson la naissance la plus confortable possible. En effet, par des ajustements doux et réguliers, le protocole de soins spécifiques et adaptés contribue a? une bonne souplesse vertébrale et pelvienne lors de l’engagement du bébé dans le petit bassin. Le traitement chiropratique agit sur l’alignement du bassin et la mobilité articulaire favorisant ainsi le bien-e?tre de la future maman. Les manipulations exercées par le chiropracteur peuvent aussi contribuer a? la bonne position du fœtus dans l’utérus et, de ce fait, faciliter l’accouchement. La santé du nouveau-né puis du petit enfant va dépendre en partie du déroulement de l’accouchement. 

Au cours de la prise en charge globale, le chiropracteur délivre des conseils de posture, peut préconiser une activité physique douce comme le yoga et donne des recommandations de nutrition.

Dans une période ou? la prise de médicaments doit e?tre envisagée avec la plus grande prudence, la chiropraxie permet de lutter efficacement et naturellement contre la douleur et en douceur. Au moment de l’accouchement, elle agit favorablement sur la durée de travail. Si le bébé se présente par le sie?ge, la technique Webster est une technique chiropratique indolore et non invasive, pouvant favoriser le basculement spontané du fœtus.

Apre?s la naissance, certaines douleurs peuvent perdurer suite a? l’accouchement et aux changements hormonaux liés a? l’allaitement ou aux mauvaises postures. Le chiropracteur va corriger les dysfonctionnements de l’appareil locomoteur liés a? la grossesse, prévenant ainsi les douleurs susceptibles de persister.

 

L’arrivée du nouveau-né

La naissance, événement magique et fort en émotion, peut e?tre parfois traumatisant pour le bébé. Lors de l’accouchement, par voie naturelle ou par césarienne, le nourrisson subit des contraintes utérines et externes qui sont susceptibles d’entrai?ner des dysfonctionnements de l'appareil locomoteur, pouvant nuire au bien-e?tre et a? la santé du nouveau-né, puis du petit enfant. 

 

Le nouveau-né, plus vulnérable que l’adulte, subira plus fortement les effets d’une musculature contractée ou d’articulations malmenées, liés a? l’accouchement. Un travail long, des contractions anarchiques, un mauvais positionnement de l’enfant in utero ou l’utilisation de forceps, de spatules, de ventouses ou une césarienne vont rendre ce moment traumatisant et perturber l’intégrité neuro- vertébrale du nourrisson. Des répercussions sur le plan physique, physiologique et émotionnel peuvent en résulter. Par exemple : déformation du cra?ne, troubles de la croissance, sommeil difficile, otites, troubles ORL, troubles neurovégétatifs, hyperactivité, autant de sympto?mes qui ne peuvent parfois se révéler qu’a? l’adolescence.

Le chiropracteur, au préalable, fait un questionnaire minutieux des habitudes (motrices, alimentaires et de sommeil) du nourrisson. Il examine le nouveau-né afin de détecter d’éventuelles lésions articulaires liées aux conditions de l’accouchement. Il effectue des palpations et évalue le bon fonctionnement des articulations en relation avec la musculature, les tendons et les ligaments. Le praticien est en capacité de pratiquer un examen neurologique spécifique. Le traitement chiropratique dispensé au nouveau-né est spécifique, su?r et efficace.

Valérie Klingelschmitt, chiropracteur a? Paris, reçoit en consultation de nombreux nourrissons avec leurs parents et explique que « le praticien s’adapte a? l’a?ge, a? la morphologie et a? la pathologie du bébé ; pour l’enfant, le geste est doux, spécifique et indolore. Le chiropracteur posse?de dans son champ de compétence un éventail de techniques lui permettant de travailler différemment sur la femme enceinte, le nourrisson, le senior ou le sportif de haut niveau ». Elle précise : « Bien souvent, le chiropracteur commence par l’examen des pieds, recherche les tensions, puis le sacrum, le bassin, les hanches, la colonne, et finit par un travail cra?nien indispensable au bon équilibre. Nous pouvons ajuster le nouveau-né de?s les premie?res heures de vie. Pendant l’accouchement, l’enfant subit les contraintes utérines et externes qui géne?rent une lésion articulaire plus ou moins grave pour l’enfant, mais qui perturbe en tout état de cause la transmission des informations nerveuses entre le cerveau et le corps ».

La chiropraxie peut permettre également de diminuer les coliques du nouveau-né et les régurgitations si fréquentes et si mal vécues tant par le bébé que par la maman. 

 

La croissance de l’enfant

L’enfant grandit et l’apprentissage des premiers pas ne se fera pas sans chutes ni traumatismes. Le premier défi a? relever est de passer de la position couchée a? la position debout. C’est alors que les difficultés commencent car l’apprentissage de la marche va e?tre une lutte incessante contre la gravité et les chutes seront nombreuses ! Apprendre a? tenir sa te?te, rester assis de longues heures, s’investir dans une activité sportive: l’appareil locomoteur en construction de l’enfant est continuellement sollicité, voire mis a? mal. Plus tard, l’adolescent se sédentarise, il adopte des mauvaises postures devant la télévision ou l’ordinateur ainsi qu’avec l’utilisation du téléphone portable. Or a? cette période, sous l’effet des hormones, ses ligaments sont plus la?ches et son corps se transforme rapidement, favorisant ainsi l’apparition de dysfonctions vertébrales ou me?me une attitude scoliotique. Tout au long de la croissance, des visites régulie?res chez le chiropracteur permettent de vérifier l’état de la colonne vertébrale. 

Les chiropracteurs traitent des enfants et constatent une diminution notable de la réapparition des troubles ORL chez leurs petits patients. Durant la scolarité, le sport, les cartables trop lourds, les mauvaises positions a? l’école favorisent l’apparition de déséquilibres musculaires puis de réels blocages correspondant a? des maux de dos souvent ignorés. Il est essentiel de sensibiliser les parents sur les dépistages et la prévention des proble?mes posturaux. Dans 70 % des cas, les troubles posturaux sont corrigeables et on peut en limiter l’aggravation. Les 30 % restants sont d’origine génétique et nécessitent une prise en charge spécifique.

Il arrive que le Docteur Thierry Rousselet, ORL exerçant a? Chatillon et a? l'Ho?pital Bice?tre au Kremlin- Bice?tre, oriente des patients vers un chiropracteur. Il affirme « La prise en charge en chiropraxie est importante apre?s un bilan ORL notamment pour toutes les pathologies de la trompe d'Eustache (Otite séreuse, dysfonctionnements tubaires, suites d'otites barotraumatiques...) et des articulations temporo mandibulaires (certains acouphe?nes et otalgies) ainsi que pour les dysfonctionnements sinusiens avec blocage des ostia maxillaires ou ethmoi?daux (avant d'envisager une prise en charge chirurgicale par exemple). Je recommande donc une prise en charge par la chiropraxie avec des résultats bénéfiques sur ces pathologies. »

Valérie Klingelschmitt, chiropracteur, souligne cette complémentarité et ajoute « J’ai par habitude de pro?ner la pluridisciplinarité car je ne prétends pas tout traiter et mon seul objectif est le bien-e?tre et l’intére?t de l’enfant. Pour des proble?mes de reflux compliqués, pour des proble?mes d’allergie, pour une suspicion de craniosténose, pour une boiterie ou un torticolis d’origine purement médicale... je vais référer vers le pédiatre ». Le chiropracteur poursuit : « Pour des otites d’origine bactérienne, a? répétition avec trouble de l’audition... je réfe?re vers un ORL. Pour des proble?mes d’allaitement de succion, déglutition, je réfe?re vers une conseille?re en lactation pour des conseils puis vers le pédiatre ou l’ORL si cela nécessite une intervention qui n’est pas de mon ressort. Ma formation me permet de faire un diagnostic différentiel et de gérer l’urgence. Travailler avec des professionnels de santé me permet de pouvoir agir vite et au mieux si cela ne rentre pas dans mon champ de compétence. Nous avons de tre?s bonnes relations et travaillons en bonne intelligence. Nos patients n’en sont que mieux pris en charge. » 

 

Le poids du cartable peut nuire a? la santé de l’enfant

Le poids du cartable, souvent trop conséquent par rapport a? la morphologie du petit enfant, n'est pas l’unique responsable des maux de dos mais peut les aggraver. Celui-ci ne devrait pas excéder 10% du poids de l'enfant, ce qui n’est généralement pas le cas, au détriment de la santé du dos de l’enfant. Ce seuil est malheureusement souvent dépassé et plus du trois quart des éle?ves conside?rent que leur cartable est trop lourd. Le poids moyen d’un cartable de collégien représenterait aujourd'hui environ 20% du poids de l'éle?ve, ce qui correspondrait a? une charge de 12 kg pour un adulte de 60 kg. Ce poids excessif des cartables a des répercussions sur la santé de l’enfant en pleine croissance (ge?nes ou douleurs au niveau du dos, fatigue, voire aggravation de scoliose).

 

Valérie Klingelschmitt, chiropracteur périnatal et en pédiatrie, souligne que de bonnes habitudes d'hygie?ne de vie peuvent prévenir le mal de dos chez les enfants. Elle rappelle les quelques réflexes incontournables pour éviter ou diminuer les risques chez l’enfant :

  • Vérifiez le poids du cartable et essayez de trouver des solutions avec la direction de l’établissement (livres en double, casiers, professeurs qui changent de classe...)

  • Le cartable doit e?tre porté sur les 2 épaules avec des bretelles bien réglées (assez haut de sorte que l’enfant ne se cambre pas).

  • Pour les plus jeunes, un sac avec le dos rembourré est de rigueur et les affaires les plus lourdes sont a? mettre pre?s du corps. Préconisez si possible un cartable a? roulettes uniquement si la tige est adaptée a? la taille de votre enfant de sorte qu’il n’ait pas l’épaule en arrie?re lorsqu’il tire le sac.

  • Aidez votre enfant a? mettre son sac. Il doit le poser sur la table puis enfiler une bretelle a? la fois. S’il doit prendre des transports en communs, conseillez-lui de poser son sac au sol pendant le trajet.

  • Limitez la position assise de l’enfant car ils passent des heures devant la télévision et les jeux vidéo.

  • Veillez a? respecter les quotas de sommeil : un enfant de 10 ans doit dormir 10/11h.

  • Inscrivez-le a? une activité physique en fonction de sa morphologie : l'activité physique, régulie?re et diversifiée renforce la mobilité articulaire et les muscles de façon équilibrée.

  • Vérifiez la posture de votre enfant : regardez la hauteur de ses épaules, de ses omoplates et de ses hanches de façon régulie?re. Si vous observez une asymétrie, des troubles de la démarche, faites immédiatement vérifier la colonne de votre enfant. 

 

La grossesse, l’accouchement, la naissance et l’apprentissage des premiers pas, sont des événements heureux mais qui peuvent se révéler traumatisants pour les articulations et le dos. Ces répercussions sous estimées sont souvent accompagnées de ge?nes et de douleurs, apparaissant me?me des années plus tard, nuisant au fonctionnement optimal du syste?me nerveux. L’action du chiropracteur, agissant en prévention et en correction avec une prise de charge chiropratique adaptée, consiste a? traiter les troubles fonctionnels ou pathologiques de l’appareil locomoteur (et des TMS). Le traitement chiropratique corrige les dysfonctionnements (ou subluxations) de la colonne vertébrale par des ajustements indolores respectant un principe de précision, permettant au corps de retrouver souplesse et mobilité afin de soulager les douleurs des patients enfants et adultes. 

 

 Plus d'infos sur le site chiropraxie.com

Téléchargez Chiro info de mars 2018

La semaine de la chiropraxie familiale aura lieu du 14 au 19 Mai 2018
A cette occasion, parents et enfants pourront bénéficier d’un bilan vertébral offert par les chiropracteurs. Cette semaine a pour objectif d’informer et conseiller sur les troubles de la colonne vertébrale, mais aussi sensibiliser à la nécessité d’une bonne hygiène vertébrale. Les chiropracteurs pourront établir un bilan vertébral personnalisé, délivrer des conseils adaptés d’hygiène vertébrale et diététique et expliquer la chiropraxie en pédiatrie. Ils peuvent, par exemple, prévenir les scolioses, répandues chez les enfants et aggravées à cause du poids des cartables, mais aussi déceler une éventuelle déformation du crâne, phénomène en augmentation.
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