« La préparation des doses à administrer (PDA) doit s’imposer d’urgence. » Pour la présidente de l’association Pharma Système Qualité (PHSQ), Laëtitia Hible, il ne fait aucun doute que cet acte officinal est le meilleur moyen de sécuriser la dispensation et de renforcer l’observance. Un avis partagé par les Français, puisqu’ils sont plus de 30% (synthèse enquête PHSQ mai 2016) à se déclarer « favorables à la PDA ».
A charge dès lors aux pharmaciens d’officine de saisir la balle au bond et de s’engager dans cette voie d’avenir pour l’officine. Et donc de se donner les moyens de garantir aux patients une qualité maximale. Comment ? En s’engageant dans la certification avec PHSQ. Car « il ne saurait y avoir de préparation de doses à administrer digne de ce nom sans management de la qualité globale dans l’officine ». En clair sans une dispensation organisée et donc sécurisée.
Véritable soutien du pharmacien, PHSQ propose en effet des outils pratiques aux officinaux engagés dans la certification. Ils disposent ainsi depuis plus de trois ans d’un Guide qualité dédié à la PDA, et d’outils pratiques tels que : des fiches de préparation, fiches de contrôle des piluliers, procédures de dispensation, procédures de suivi et de retrait de lots, fiches de liaison avec l’équipe de l’EHPAD… l’ensemble des outils a été complété et remis à jour en 2017 afin d’accompagner le pharmacien sur toutes les étapes …
Rien d’étonnant dès lors qu’en 2016, plus de 400 pharmaciens sur les 2050 certifiées, se soient investis dans la PDA. Soit, proportionnellement, deux fois plus de croix vertes que sur l’ensemble du réseau. Des chiffres logiques, puisque la certification est un atout incontestable pour répondre à un appel d’offre PDA.
La raison ? « La démarche qualité permet d’une part d’identifier clairement les process PDA au sein de l’activité de l’officine ; d’autre part, de manager la qualité globale du service pharmaceutique afin de maîtriser les ressources humaines, techniques et financières », explique Martine Costedoat, pharmacienne co-fondatrice de l’association et directrice générale de PHSQ.
D’autant que PHSQ peut s’appuyer sur un savoir-faire qui dépasse largement le périmètre de la PDA et englobe toutes les fonctionnalités de l’officine, conformément aux normes ISO 9001- 2015 en proposant des outils personnalisables et simples à mettre en œuvre. L’intérêt ? Le coût de la certification est mutualisé, l’activité PDA étant intégrée dans la certification globale de l’ officine.
Autant de raisons qui devraient inciter les pharmaciens d’officine à s’engager dans la démarche qualité et ainsi démontrer leur capacité à anticiper les évolutions de leur métier en attendant la parution de bonnes pratiques de PDA. A charge au gouvernement de publier les textes sur les bonnes pratiques de dispensation… et de cesser de parler de dispensation à l’unité.